Chapitre 11 “Prisonniers”

JEUX DE LECTURE

 

 

Œ Complète le début du chapitre en réécrivant les sons qui manquent.

 

Il fait n_ _r dans le g_ _lp. Jérôme entend pl_ _rer à côté de lui. Des v_ _x dem_ _dent s’ils se sont blessés en t_ _bant.

- Alors il vous a eus aussi, se désole Damien.

Les _ _fants se jettent dans ses bras. Après un inst_ _t de sil_ _ce, Jérôme le questionne :

- Comm_ _t as-tu disparu ?

- La v_ _te s’est ouverte et m’a aspiré avec une force _ _croyable. En quelques sec_ _des, je me suis retr_ _vé sur une espèce de toboggan qui m’a projeté dans une cage où Mathias m’a cueilli pour m’amener ici.

- M_ _, déclare Pierre-Marie, je n’ai rien c_ _pris. J’ai ressenti un gr_ _d choc sur la nuque et me suis retrouvé dans ce tr_ _.

- Ils m’ont enlevée dans l’escalier de la T_ _r de Verre, précise Prunelle. Il n’y a jamais de caméra à cet endr_ _t. Le mur s’est ouvert et... Et v_ _s d_ _x ?

- On s’est abrités du v_ _t dans un c_ _l_ _r. Mathias nous a surpris. On l’a suivi jusqu’au laborat_ _re.

 

 

 

Choisis, à chaque fois, le mot qui convient et entoure-le.

                                       Æ revenus ?

- Pourquoi êtes-vous                          gémit Damien. Vous pouviez partir et

                                       Ä retenus ?

prévenir les parents, la police...

- La barque n’était plus là.

Jérôme n’ajoute plus rien. Il se tasse sur lui-même, envahi par une vague de

                                            Æ george. 

détresse qui lui étreint la                        Des perles tremblent au coin de ses

                                            Ä gorge.                                                   

yeux. Soudain, il fond en larmes, de grosses larmes brûlantes qui roulent sur

 Æ roues.    

ses

       Ä joues.

-Allons, allons, le console Prunelle en passant un bras autour de ses épaules,

                                                                           Æ présence,

quand vos parents s’apercevront de votre                              ils donneront l’alerte.

                                                                           Ä absence, 

- Qui pensera à chercher ici ? soupire Mayoussi.

                                                                              Æ disparition

- Le propriétaire va certainement signaler la                            de son embarcation.

                                                                              Ä dispersion

La police fera le rapprochement.

                                                                                             Æ barque 

- Pas sûr, dit Pierre-Marie, le courant a pu ramener la                      sur la plage.

                                                                                             Ä marque

- Et même si les gendarmes revenaient dans Fort Boyard, ils ne trouveraient rien 

                                                                                           Æ douilles

de plus que les premières fois, termine Damien. Les                      n’ont rien donné.

                                                                                           Ä fouilles

                                                               Æ voie

C’est alors qu’Émilie, de sa petite                       leur rappelle :

                                                               Ä voix                                           Æ mer.

- Il y a un puits près de l’alcôve d’Athéna, qui communique avec la 

                                                                                                                      Ä mère.

Si on pouvait s’enfuir par là...

       Æ silence.                                      Æ donjon

Un                       Chacun imagine le                            dans le puits.

       Ä licence.                                      Ä plongeon

- Il faudrait d’abord sortir de ce trou.

- Oui, mais comment ?

- Peut-être grâce au chat... suggère Émilie.

 

 

 

Remets, dans l’ordre, en les numérotant, les différents morceaux du puzzle.

 

La nuit a passé, mais il fait toujours aussi sombre dans le goulp. Les murs semblent vibrer, comme si le Fort s’animait de l’intérieur.

- Le fou a mis toutes ses machines en marche.

Personne ne renchérit. Après la terrible révélation faite par les enfants, chacun sait ce que cela signifie. Jérôme serre la main de son grand frère, la sent trembler dans la sienne. Les deux jeunes filles et Pierre-Marie tournent en rond tels des fauves en cage. Ils ont échafaudé des quantités de plans d’évasion depuis qu’ils sont dans le goulp, sans avoir eu hélas l’occasion d’en mettre un seul en pratique.

- Notre chance est de nous disperser dès qu’on nous sortira d’ici, explique le Québécois. Ils ne pourront pas nous suivre tous les six.

- Oui, mais comment nous feront-ils sortir ? s’inquiète Mayoussi. Ils peuvent facilement nous endormir avec des gaz et nous transporter où ils veulent.

- Humpf ! rage Pierre-Marie en frappant le mur avec son poing. Je donnerais cher pour me retrouver face à face avec ce fou.

Émilie, elle, caresse délicatement Gédéon, de la tête vers la queue, sans oublier le ventre qu’elle gratouille légèrement, lui tirant des ronronnements d’aise.

 

 

 

¡

- Gédéon ? Gédéon ? Vous l’avez emporté avec vous ? Méchants ! Méchants ! Oncle Blaise a raison : vous êtes entrés ici pour voler Gédéon à Mathias.

Émilie tente alors son va-tout :

- Écoutez-moi, Mathias : c’est votre oncle qui a jeté Gédéon dans le goulp.

- C’est pas vrai, c’est pas vrai, riposte-t-il, incapable de concevoir un tel geste. Gédéon n’est pas un méchant pour être enfermé.

- Oncle Blaise est un méchant.

- C’est pas vrai, c’est pas vrai !

- Il n’aime pas votre chat !

- C’est pas vrai, s’entête Mathias.

- Il a dit qu’il voulait le transformer en poisson-chat. Je l’ai bien entendu.

- Moi aussi, je l’ai entendu, affirme Jérôme.

- C’est pas...

La phrase meurt. La lueur d’un souvenir éclot dans sa mémoire. Mathias lève un oeil, semble chercher sur le mur une réponse à un doute.

- Qui vous a donné la belle lampe pour éclairer le chemin, poursuit Jérôme, pour retrouver Gédéon plus facilement ? Nous sommes vos amis, vos bons amis.

- Oui... Oui...

Pierre-Marie intervient :

- Oncle Balise veut jeter Gédéon dans l’aquarium. Ensuite, ce sera votre tour, Mathias. Vous nagerez dans l’aquarium avec les méduses.

 

¡

- Non, non, pas Mathias. Mathias ne sait pas nager. Mathias a peur de l’eau.

- Vous apprendrez, renchérit Prunelle.

Une méduse sait nager. Il vous lâchera ensuite dans la mer, au milieu des requins et des terribles spronges à queue jaune.

- Non, non, pas les spronges à queue jaune ! s’écrit Mathias terrifié.

- Les quoi ? s’étonne Damien.

- Rien, murmure Prunelle, j’invente n’importe quoi pour l’effrayer.

- N’empêche, ça a l’air de marcher, ajoute Jérôme tout bas.

- Nous allons vous aider Mathias, reprend Pierre-Marie, mais il faut d’abord nous faire sortir d’ici.

 

¡

- Reste-là mon tout doux, ne bouge pas, ne te sauve pas, lui susurre-t-elle, alliant la douceur de la voix à celle de la main.

Ils entendent tout à coup le raclement du verrou que l’on ouvre. Puis une lumière envahit le goulp. La silhouette de Mathias se découpe au-dessus d’eux.

- Bons amis, bons amis, commence-t-il, Mathias est désolé qu’oncle Blaise vous ait jetés avec les méchants. Mais Gédéon a de nouveau disparu. Alors c’est comme si vous ne l’aviez pas retrouvé. Vous n’avez servi à rien.

Il grommelle quelques mots incompréhensibles, comme s’il les mâchonnait, reprend sur un autre ton :

- Mathias n’apporte rien à manger aujourd’hui. Oncle Blaise a dit qu’il fallait être à jeun pour la grande expérience. Il a dit aussi que si tout marchait bien, Mathias n’aurait plus de p^prisonniers à entretenir, parce que les méduses, ça ne se surveille pas, krrr, krrr, krrr.

C’est le moment que choisit Émilie pour faire miauler le chat.